Contrefaçon et Confiserie : le Calisson d’Aix fabriqué en Chine ?

Encore un bel exemple de contrefaçon et ce n’est pas une blague. Les confiseurs d’Aix ont eu chauds : Après des mois de casse-tête juridique, le célèbre calisson d’Aix obtient enfin gain de cause face au  » Kalisong  » chinois.

L’administration chinoise vient enfin de donner raison aux fabricants des fameux calissons de la région d’Aix-en-Provence. Les célèbres confiseries à base d’une fine pâte de fruits confits, d’amandes broyées, nappés de glace royale et posée sur un fond de pain azyme. L’office chinois des marques vient de rejeter les prétentions de Mr. Ye Chunlin, un homme d’affaires qui avait déposé la marque Calisson d’Aix.

Protection de l’appellation  » Calisson d’Aix « 

Produit inscrit au patrimoine gourmand immatériel de la ville d’Aix, le calisson aixois est protégé depuis 1991 par une marque collective. Mais cette marque, déposée en France, ne suffit pas à se protéger : à l’instar de nombreux produits régionaux, le calisson ne bénéficie d’aucune protection sur son appellation. On peut donc ainsi trouver dans de nombreux points de vente des calissons, fabriqués dans d’autres villes Françaises ou ailleurs en Europe, portant le nom de  » calissons d’Aix « . Produit inscrit au patrimoine gourmand immatériel de la ville d’Aix, le calisson d’Aix est protégé depuis 1991 par une marque collective. Mais la marque, déposée en France, ne suffit pas à protéger les fabricants : à l’instar de nombreux produits régionaux, le calisson ne bénéficie d’aucune protection sur son appellation et on peut donc trouver dans de nombreux points de vente des calissons, fabriqués ailleurs en Europe, portant le nom de «calissons d’Aix»…

Les fabricants de calissons d’Aix obtiennent gain de cause face à un Chinois

Publié quelques mois après son dépôt, officiellement acté fin août 2016 avec une validité courant jusqu’en 2026, cet enregistrement avait suscité l’émoi des producteurs de la spécialité d’Aix en Provence. Protégés en France, ils auraient pu se voir barrer l’entrée du vaste marché chinois où les friandises françaises sont très prisées.